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Si on devait demander à son entourage de décrire Ella, les mots seraient tous différents, une enfant pourrie gâtée, une folle psychopathe, une faible. Pour son propre frère, elle n'existe tout simplement plus. Ella n'a jamais laissé les personnes autour d'elle indifférent, bien qu'elle ait eu un don pour constamment s'attirer de la haine de ceux qui l'entouraient. Ses histoires d'amour ont toujours été nombreuses et elles ont toujours eu le don de finir de façon tragiques, quand...
dont, Posté le lundi 01 janvier 2018 15:40
*Alekseï passa une main dans ces cheveux, regardant son reflet dans un miroir non loin d'où il se tenait. Pendant ces moments de puissance, l'homme aimait s'admirer,devant des vitrines ou encore devant des miroirs. Le mangemort s'amusait toujours dans ces petites séances, augmentant davantage ce sentiment de surpuissance qui le submerger. Lorsque ces petites séances commençaient, Alekseï jouait avec ces victimes avant même de commencer. Ella n'était pas du tout du même genre. Elle jouait déjà avec la mère, l'ayant suspendu par les bras. De son côté, Alekseï avait décidé d'ignorer Ella, ne jugeant pas intéressant et pertinent d'user sa saliver inutilement. Il se contenta donc d'utiliser une simple onomatopée. *
-Hum.
*Avec un sourire en coin, il se tourna vers les enfants. D'extérieur, on aura presque pu penser à un sentiment de bienveillance émanant du mangemort. Cependant, son masque rendait le rictus davantage effrayant. D'ailleurs, un de enfants se mit à pleurer. Alekseï n'apprécia guère cette démonstration de sentiment de la part de l'enfant et il pencha la tête, se demandant comment il allait bien pouvoir le faire taire, tout en lui permettant de s'amuser un petit peu. *
-Soit tu te tais, soit je te saigne. Choisi gamin.
*Alekseï vit l'enfant s'arrêter, presque immédiatement, de pleurer. Le mangemort émit un sourire de satisfaction. Il sortit de sa poche deux clous, jetant un petit coup d'½il vers sa partenaire. *
-Ça te rappelle des souvenirs ?
OurPassionsSpent, Posté le lundi 10 juillet 2017 08:21
Connor savait très bien qu’il n’avait aucun droit à lui demander des choses à propos de sa vie. Après tout, ils n’étaient plus ensemble. Cependant, partir avait toujours été sa solution, l’isolement était son second mode de vie mais pour lui ce n’était pas ainsi qu’ils pourraient vivre alors le sorcier se mit à penser pendant de longues minutes à comment il aurait pu lui demander une telle chose. C’était comme si c’était impossible pour lui de parler de cette façon. C’était quelque chose de nouveau de parler, et surtout de devoir choisir ses mots. Il était sûr qu’il ne le ferait pas tous les jours, ni tous les mois. Cela l’embarrassait et il n’aimait pas la sensation au fond de son ventre, comme s’il était en train de devenir visible aux yeux de tous. Il se sentait comme une cible. Le problème de cette conversation, c’est que l’un comme l’autre devait faire le deuil d’une relation passée qu’ils avaient épuisé. Une relation qui les avait anéanties alors qu’ils en avaient voulu le meilleur. Evidemment, que le blond ne savait pas gérer des relations, il lui avait dit. Pourtant, il s’était mis à y croire. Vraiment y croire. Il savait très bien quand il allait poser la question, l’ancien serpentard allait souffler les non-dits, ce qui pouvait leur faire du mal. C’était une question qui leur permettait de se rebeller des silences auxquels ils étaient habitués.
« - C’est vraiment ta vie, ici, en Inde ? »
Il ne pouvait pas lui expliquer, lui donner plus de détail, parce qu’après tout, il ne voulait pas l’influencer. Il ne voulait pas lui dire qu’il n’avait pas d’avenir ici, qu’il ne souhaitait certainement pas cela. Qu’il ne voulait rien de ce genre de pays. S’il lui disait, il lui imposait un choix et il ne voulait pas de ce genre d’influence. Pour une fois qu’ils tentaient d’être honnêtes, de comprendre l’autre, d’accepter l’autre entièrement, il ne pouvait pas commencer par influencer. Connor pensait sérieusement, qu’il ne pouvait pas recommencer, pas à zéro du moins. Il y avait un trop gros passif. Un an de relation ne pouvait s’effacer. Ils se connaissaient, connaissaient les réactions de l’autre, ce que l’autre pouvait attendre. Ce n’était pas possible de recommencer à zéro lorsqu’aucun des deux n’avaient changé. Et le mangemort ne voulait pas sacrifier la personnalité de l’un ou de l’autre pour retrouver un souvenir. Il cherchait à comprendre, à trouver une solution qui les arrangerait tous les deux.
« - Je veux dire, tu es heureuse ? Tu as ce que tu voulais en Inde, ou cela reste un prétexte ? »
Il ne voulait pas être la raison de son départ dans un autre pays, et encore moins leur rupture. C’était un mauvais moyen de recommencer leur vie, de comprendre comment grandir, ou avancer. Ce n’était pas ce qu’ils désiraient. Il ne s’attendait pas à ce qu’un jour, tout change. Non, il ne pouvait pas s’attendre à cela. Ou peut-être qu’il était trop pessimiste. C’était la première fois qu’il se retrouvait dans une situation trop compliqué pour sa santé mentale. Sans vraiment réfléchir, sa main attrapa la sienne. Comme pour se rappeler un besoin tactile, un touché qu’ils avaient perdu tous les deux. Evidemment qu’il en prenait plaisir mais il ne savait pas pourquoi il l’avait fait. Ce n’était pas dans son habitude de la toucher, surtout sans sa permission. C’était un besoin, pour toute cette conversation. Il aurait bien des choses à lui dire, comme le fait qu’il soit le seul à savoir ce qu’il mérite ou pas. Elle s’infligeait trop de dommages pour son propre bien. Il comprenait très bien l’importance qu’avait pris les sentiments pour l’un comme pour l’autre parce qu’ils avaient été assez pudique pour rien dire. Pour rien montrer. Il voyait bien qu’elle allait répondre, néanmoins, il lui coupa la parole pour rajouter :
« - Tu sais, qu’importe ta réponse, je ne vais pas transplaner. Cependant, je crois, vraiment, que tu dois penser à toi. Tu me dis que tu sais ce que tu veux mais tu ne sais pas qui tu es, je crois que pourtant, c’est deux choses qui vont ensemble. Alors sois honnête, parce que demain encore j’existerai. »
OurPassionsSpent, Posté le jeudi 06 juillet 2017 18:59
Pourquoi ? C’était une question assez vague, puisqu’il n’y avait jamais vraiment réfléchi. Il avait bien des réponses stupides, mais aucune qui était assez neutre pour pouvoir paraître sans aucune provocation. Il n’avait pas supporté son besoin constant, à la fin, de vouloir tout dominer, tout accaparer, parce que le sorcier ne savait même plus comment respirer dans cet univers, ni exister. Connor savait très bien que ce qu’il allait dire maintenant, était sa dernière chance de lui faire comprendre, de lui faire savoir comment lui il se sentait. Certainement, une dernière fois. Il n’aimait pas cette conversation, il n’aimait pas parler, il n’aimait pas exprimer son ressenti. Il n’aimait pas ce genre de situation. L’ancien serpentard savait qu’il lui devait, pour les questions qu’elle se posait, pour pouvoir passer à autre chose si elle le souhaitait. C’était aussi un moyen d’avancer. Il passa rapidement sa main dans ses cheveux, comme pour se donner du courage ou du temps. Il ne savait plus vraiment, dans tous les cas, il voulait simplement sortir de la pièce pour ne plus jamais y revenir.
« - Peut-être que tu n’as jamais voulu t’occuper de moi ? Tu y as pensé à cette théorie ? Je veux dire, par exemple, tu n’as jamais été là pour mes anniversaires, pour les choses qui étaient censés être importantes pour moi. Tu me reproches de ne pas parler, de devoir marcher sur des ½ufs, mais Ella… Tu crois que je marchais sur quoi ? Il y a tant de sujets interdits avec toi. Ta mère pour y revenir par exemple, tu ne la sors qu’en carte maîtresse de colère et d’atout majeur pour gagner une dispute. Tu dis que je n’ai jamais voulu en entendre parler, mais je n’ai jamais voulu cela. Je ne voulais pas entendre parler de son sang, mais je voulais entendre parler de ta mère. Finalement, j’étais comme les autres, je n’avais qu’un accès semi-réel à la vraie Ella et ce qu’elle renfermait. Comment j’étais censé croire que j’étais important, que c’était différent ? Tu avais tellement peur que je te trahisse que tu ne me laissais pas te découvrir. »
Il prit un moment pour respirer, et se concentrer dans ses mots. Connor ne cherchait pas à la blesser. Du moins pas intentionnellement. Il savait évidemment que c’était l’une des conversations les plus dures qu’ils aient eu à affronter.
« - Ce que j’essaye de te dire, et surement que je m’y prends mal, mais nous avons échoué tous les deux. J’arrivais plus à respirer, et je ne pouvais plus exister en tant que Connor. J’aurais dû te le dire, trouver le temps. J’ai jamais su et je ne vais pas te mentir, c’est difficile d’exister à tes côtés. Tu sais comment manier l’attention, tu sais comment détourner les sujets, tu sais comment faire pour rendre une priorité une banalité. J’ai cessé d’exister dans ce nous quand tu as cessé de me montrer de l’importance. Et avant que tu dises que tu m’en as montré, oui tu m’en as montré mais tu devais être le centre, le point de départ. Donc finalement, je devais exister qu’à travers toi. Je ne pouvais pas survivre à cela. Tu voulais tellement que cela en devienne parfait que tu nous as oubliés, en tant que personne. Et je t’ai laissé faire parce que je te voulais heureuse, qu’importe le coût que cela me coûtais à la fin de la journée. J’ai voulu fuir parce que finalement, je devenais un objet. Tu me diras que c’est faux mais je n’avais le droit d’exister ou d’être dans ta vie que quand tu avais besoin de moi. Les blessures, les disputes, le sexe, et puis tes histoires familiales. J’aurais dû parler, mais je ne sais pas parler, Ella. Je ne changerai pas sur cela, ce n’est pas mon éducation et de quoi je suis fait. Tu ne devines même pas combien ça me coûte de te dire cela, de parler. C’est pas que je ne veux pas comprendre, ou réparer mais je n’aime pas parler, je n’aime pas devoir dire. Et surement que cela nous a perdu aussi, tu devais constamment deviner. Voilà pourquoi nous nous sommes séparés, sans grande lutte. Et je ne veux plus redevenir un objet… »
C’était la première fois qu’il s’exprimait vraiment. Certes il y avait beaucoup de choses dites, mais c’était plutôt une théorie sur laquelle il avait beaucoup pensé, lorsqu’il ne pouvait pas dormir. Il préférait ne pas reprendre le sujet des enfants qui étaient tout aussi volcanique que celui du mariage. Il imaginait rien de tout cela, parce qu’il avait peur à nouveau de pas exister.
OurPassionsSpent, Posté le mardi 04 juillet 2017 15:51
En l'écoutant parler, il était resté silencieux. À vrai dire, l'irlandais préférait tenter de comprendre sa colère et tout ce qui en était le résultat. Elle ne lui avait jamais parlé ainsi, avec autant de brusquerie. Avec autant de ferveur. Il fronça légèrement les sourcils, tentant de comprendre chaque reproche, se retenant d'intervenir à chaque fois qu'elle pensait à quelque chose comme étant la vérité, mais qui était plutôt sa vérité. Connor aurait aimé intervenir, la regarder dans les yeux et lui dire que non. Elle avait tort. Pas pour la blesser, mais pour lui faire comprendre qu'il l'avait aimé. Il en était certain. Depuis la seconde où il l'avait vu à Poudlard, il l'avait aimé. Il l'avait aimé dans les couloirs, dans sa provocation, dans ses mauvais choix, dans sa réputation. Le sorcier savait aussi que beaucoup d'hommes lui avaient déjà dit ces mots. Qu'il n'y avait rien en eux qui faisaient une différence à la fin, avec sa croyance. Ce « nous » dont elle parlait existait. C'était quelque chose dont il en était persuadé. Il aurait voulu qu'elle ait assez de croyance en ce nous pour voir qu'il l'a aimé comme personne, qu'il l'a aimé comme un chien. Il l'a aimé comme un esclave. Un esclave de ses choix, de ses actions et de ses mots. Il l'a aimé avec dévouement et jusqu'à la fin, il était resté pour elle. C'est pour cela qu'il lâcha simplement dans un murmure :
« - Je suis venu te voir, plus d'une fois. »
Oui, il était venu, pendant son sommeil, ou même pendant qu'elle somnolait dans ses moments de délire. Il avait été présent. L'ancien serpentard veillait au grain sur ce que les médicomages faisaient avec son corps. C'était un amour désintéressé de tout profit. C'était un amour humble et beau. Il savait très bien qu'il n'aurait pu le vivre qu'une fois. Au bout de presque un an, il en avait eu marre de se sentir esclave de ses sentiments et de ses actions. Il n'y avait rien contre leur relation, ou ce « nous » mais il ne supportait plus d'apprendre après les conséquences de ses actions, il ne supportait plus qu'elle indique ce « nous » sans se donner dans celui-ci. Connor devait lui faire plaisir et faire de la manière la plus Ellaiène possible pour que cela soit accepté dans ce « nous ». Elle ne se rendait pas compte, mais elle bouffait son espace et son oxygène. Ce « nous » aurait jamais pu survivre à son besoin de domination dans leur couple. Il avait été si passionné, si attentif avec elle, qu'il s'était délaissée. Il avait été soumis et leur couple n'avait pu survivre à cet amour si exigeant qu'ordonnait la brune, et il était convaincu qu'il n'aurait jamais pu la rendre pleinement épanouie. Quant à ses cicatrices, il les avait toutes aimées. Il les avait adorées, il les avait embrassées, admiré, caressé, mais comme à leur naissance de leur relation, rien n'était suffisant.
Le sorcier aurait aimé lui dire tout cela, mais il n'en fit rien. Comment tout lui expliquer si simplement ? Il ne savait pas vraiment. Et puis après tout, comment la convaincre qu'elle n'avait pas vraiment vu juste ? Ce n'est pas qu'il ne voulait pas parler, mais il n'avait pas été de ce genre-là, pas de cette éducation-là et puis surtout, il n'avait jamais été doué avec les mots. Bien-sûr que non, ce genre d'amour ne disparaît pas. Ni ne s'éloigne de ce qu'il peut penser. C'est quelque chose d'impossible. Il avait lutté contre cette rupture parce qu'il ne l'avait jamais imaginé, quand, elle, elle l'avait anticipé dans sa tête, quand elle y pensait. Malheureusement, c'était aussi un autre argument et finalement, on en revenait à la même chose. C'était dans la haine passionnelle qu'Ella arrivait à se dévoiler vraiment, dans ses peurs et ses doutes. Ces choses qui n'avaient jamais été dites pendant leur relation ou pendant qu'elle signait les papiers de non-divulgation de leur relation. C'était l'amour et cette douleur amoureuse qui la faisait apparaître claire à ses yeux. C'était simplement difficile à comprendre, parce qu'il ne savait pas quoi y répondre, sans que cela paraisse un argument. Elle n'avait jamais été laide, pas à ses yeux et si un jour quelqu'un la trouvait laide, il pourrait se faire damner pour ses mots.
« - Je n'ai pas voulu te reprocher ton comportement, j'essayais de t'aider.... A avoir une vraie vie.. Quant à ton corps, je t'ai connu avec une oreille en moins, des cicatrices partout, un pan de ton buste brûlé, et je crois que nous avons eu cette conversation à ce moment-là, et je crois t'avoir dit ce que je pensais de toi, de ton physique.»
OurPassionsSpent, Posté le lundi 19 juin 2017 09:53
Connor ne comprenait pas vraiment où elle voulait en venir. S’excuser, lui tenir la main, c’était trop tard. Trop tard pour lui parce qu’il vivait avec ces doutes, ces questions. Pour elle c’était quelque chose du passé, pour lui c’était au quotidien. Rien n’était résolu parce que l’histoire n’avait pas eu de fin. Et cela elle ne le comprenait pas. Comment pouvait-elle douter de son père ? Les baddock ne savaient pas aimer, et son père le premier. Il savait montrer sa haine repoussante, mais il savait aussi montrer sa colère pour sa chair et qu’elle puisse un seul instant penser que les querelles qu’elle ait eu avec son père était simplement pour un continuum de leur relation, c’était presque une blague. Rien de chez lui ne se laissait au hasard, ou bien à quelque chose qui y ressemblait. L’irlandais la regarda un instant, tentant de croiser son regard et lui faire comprendre, que non. Ils n’étaient pas sur la même longueur. C’est comme si ils ne pouvaient jamais l’être. Leurs aspirations étaient différentes, les points de vue sur ce qu’il se passait l’étaient aussi. C’était impossible de lui serrer la main en retour. Les mots ne l’avaient pas libéré. Pour lui, c’était trop facile de s’exprimer et puis de simplement la tenir en retour. Il ne pouvait pas le faire, parce que les questions restaient.
« - Tu sais, ta douceur n’y changera rien. Même tes excuses. Absolument rien, au résultat final. Tu n’as pas eu confiance et tu as pris une décision, une décision qui nous concernait et qui méritait un peu plus qu’un buzz à une soirée qui importait à ma mère. »
C’était la vérité. Les excuses, la douceur, ça n’enlevait rien à la situation du passé, ça n’enlevait rien au regard des amis de la famille qui l’observait avec cet air de stupéfaction. Personne n’avait osé faire cela chez le futur premier ministère. Pourtant, une Baddock, une sang-mélé avec un manque d’éducation certain, avait osé. Cela resterait à jamais dans les potins des vieilles sorcières. Et puis Gwendolyn était aussi un souci pour lui, que les mangemorts ne la trouve pas, que la traque soit presque inutile, montrait à quel point la marque ne se faisait plus respecter et c’était quelque chose qu’il ne supportait pas. C’était une autre vérité qu’il n’aimait pas affronter. C’était simplement trop simple de lui tenir la main après tout cela. C’était trop simple et pas à son goût. De toute façon, cela ne changeait rien à ce qu’il pensait au fond de lui, sur lui-même. Il avait échoué. Qu’importe combien de fois la brune lui dirait le contraire, l’ancien serpentard savait très bien que si elle avait été à sa place, cela aurait été le même résultat. Elle aurait senti un sentiment d’échec. Et encore une fois, il s’agissait d’un Weasley qui causait leur rupture. Comme celle de leur amitié. C’était un échec cuisant, qu’Hestia lui avait gentillement rappelé. C’était impossible d’exister dans le monde d’Ella, sans avoir la chance de côtoyer les Weasley. C’était comme un duo inséparable mais qui avait causé plus d’un mort et cela, elle ne s’en rendait pas compte. Finalement, c’était peut-être mieux qu’elle soit en Inde pour ne pas voir le résultat de toutes les conséquences de ses actions.
C’était finalement, comme dans le passé. Les bêtises, rancunes, et histoires d’Ella pourrissaient chacun des pas qu’il tentait de faire dans leur relation. Ce n’était pas une question de savoir. Cela n’avait jamais été à propos du savoir mais plutôt ce qu’il aurait dû comprendre plutôt, c’est ce qu’il se disait. Comment elle ne pouvait pas voir ce que lui voyait, ou bien ressentir de la même façon ? C’est ça aussi qu’il ne comprenait pas à propos d’eux, leur différent. Cette chose qui les poussait l’un comme l’autre à des visions différentes. Il retira sa main.
« - Comment tu as pu croire que ton père serait calme à l’idée de tes entrailles dans notre salon ? Comment tu as pu croire qu’il s’agissait juste de guérir, hein ?! Si, c’est à propos de toi. Toujours Ella. Entends raison sur cela parce que ca finira par te perdre, tu n’as jamais rien écouté, de tout ce qu’on a pu te dire, jamais rien et tu oses me regarder dans les yeux en me disant que finalement c’est beau parce que c’est la vérité. Mais qu’est-ce que tu en sais toi, de ce qui est beau ? »
OurPassionsSpent, Posté le lundi 19 juin 2017 06:45
Il resta un moment, figé, inerte. Il ne pouvait pas parler. Il ne pouvait pas s’exprimer. Ce n’est pas qu’il ne savait pas comment faire, mais il ne savait pas comment ne pas s’énerver ou réagir dans une mesure qui allait lui déplaire. Connor comprenait ces mots mais il ne pouvait pas les accepter, parce qu’encore une fois, il ne s’agissait que d’elle et de ce qu’elle ressentait. Dans un mouvement de défense et de recul, il se mit en arrière sur le fauteuil. Comme s’il pouvait rentrer sur l’impression de celui-ci et disparaître.
« - Alors, comme ça tout est à propos de toi et de ce que tu penses ou imagines ? Laisse-moi te raconter quelque chose. Quand il y a eu cette vengeance, parce que ce n’était pas un accident, on ne va pas se mentir, tu étais blessée. Mais tu veux savoir ce qu’il se passait réellement ? Ton charmant paternel, qui tournait tel un vautour autour de moi, à me demander pourquoi je n’avais pas été là, pourquoi je n’avais pas protégé sa fille, qui voulait des réponses, les mêmes que les miennes, je suppose mais qui ne pouvait pas supporter un seul instant de ne pas les avoir. Je devais gérer un père furieux et apeuré d’avoir presque perdu sa petite fille chérie. Je devais aussi gérer les visites des mangemorts, des fouilles, des questions, des interrogations. Tu ne pouvais pas parler, alors je devais le faire à ta place, je devais avoir les réponses à ta place. Evidemment, qu’il fallait que je les ai. C’est toujours comme ça de toute façon. Et puis parlons un peu de mon père, qui ne comprenait pas comment cela avait pu se produire ? Comment aussi peu de sécurité était autour de son fils ? Pour que tu puisses atteindre notre porte d’appartement ? Et puis, nous revoilà partis, pour une série de question. Des questions sans réponse, où la seule personne qui devait les trouver c’était moi. Tu souffrais, mais moi, je devais assumer et porter le poids de cette fameuse nuit. Tu devais guérir, je devais affronter, répondre, et comprendre à ta place. J’ai arrêté de te regarder, de te toucher ou même de t’embrasser parce que j’avais d’autres choses à gérer. D’autres choses plus importantes que te rassurer, ou trouver un sentiment de paix. Ton père était incontrôlable, mon père également. Imagine les deux, dans la même pièce, un seul instant. Pendant que toi tu devais te reposer, moi, j’empêchais ton père de me tuer et de se faire tuer par le mien. Désolé de ne pas avoir répondu présent à tes propres doutes, mais la vie ne tourne pas autour de toi et de tes doutes. J’aimerais vraiment rester calme, face à tout ce que tu avances, mais tu ne te rends pas compte. Parce qu’en dehors de tout le monde, je devais aussi me regarder dans un miroir et me dire que j’aurais dû savoir. A cette soirée, j’ai détourné les yeux de ton corps parce que tu n’es pas un objet et que tu ne l’as jamais été. Quand je te montrais une preuve de respect, tu y voyais une preuve de rupture. Je n’allais pas te regarder te changer pour le plaisir de mes yeux alors que je ne t’avais pas regardé pendant un mois, c’était te prendre pour acquise, pour un objet de plaisir. Et je ne voulais pas te réduire à cela. Tu as choisi toute seule d’en finir, parce que j’y ai jamais pensé. J’avais besoin de respirer, parce que certes tu portais les conséquences de la soirée sur ton corps mais moi je portais les conséquences de toute la nuit, et je devais tout supporter pour t’accorder la guérison la plus … parfaite qu’il puisse exister. Et à la fin, j’ai échoué parce que la personne qui t’a fait ça, la petite pute de Weasley, elle est partie, à changer de pays pour pouvoir échapper à notre colère. Celle des mangemorts, de ton père, et de moi. Elle est pas forcément belle à entendre la vérité, surtout quand elle n’est pas tournée exclusivement sur toi mais c’est ce qu’il s’est passé pour moi. »
L’irlandais ne savait pas vraiment d’où il sortait tous ces mots. Il savait qu’il avait eu besoin de les dire mais il ne s’attendait pas à ce qu’ils sortent de cette façon.
OurPassionsSpent, Posté le lundi 19 juin 2017 04:37
C’est vrai qu’il ne savait rien de cette ville, rien de leur fonction. Cependant, cela ne lui donnait pas le droit de faire des esclandres publics à propos de leur relation passée pour ensuite, lui demander de partir. C’était comme la vieille Ella, celle qui faisait tourner en bourrique, n’importe quel homme. Connor savait bien que l’ambassade allait fermer mais d’un sens, il voulait finir au plus tôt cette mission. Pas pour pouvoir rentrer, mais pour pouvoir affronter le spectre de leur relation passée qui avait ruiné la plupart de leur échange. Il ne savait pas que la sorcière souhaitait autant en parler après être partie. Pour lui, son départ avait été un signal. Un signal de fin, un signal pour aussi expliquer ce qu’elle souhaitait. C’était déroutant, de se retrouver dans cette pièce, à regarder partout pour tenter d’accrocher son regard, pour tenter de survivre à la présence de l’autre. Depuis quand ils ne pouvaient plus être dans une même pièce.
A présent ils n’avaient plus d’appartement ensemble, plus de relation, plus de communication. Mais est-ce qu’une seule fois ils avaient réussi à avoir une communication ? L’irlandais se laissa tomber sur le fauteuil, en fermant les yeux. Peut-être que si pendant une seconde ils fermaient les yeux, peut-être que, finalement, il arriverait à se retrouver à Londres et pouvoir rentrer chez lui. Pendant quelques secondes il retrouva la paix de ses années précédentes, quand rien de cela n’avait commencé.
« - Parfois, je souhaite te haïr, comme je le faisais quand on était à Poudlard, ça serait beaucoup plus simple... »
Ouais c’était plus simple. Parce qu’à Poudlard, il n’avait pas envie de la voir, pas envie de la fréquenter. Il savait que tout ce qu’elle disait n’était que mensonge. Il le savait. Connor savait que lorsqu’elle montait sur ses cuisses alors qu’elle était en couple, qu’il ne s’agissait que de provocation. C’était pour se faire désirer de tous, admirer de tous. Ella avait toujours été dans la provocation et souhaitant l’admiration de tous. Pourtant, il ne savait pas à quel moment, il avait réussi à tomber dans son jeu. A quel moment, il s’était mis à ne pas douter ? Tout était plus simple à Poudlard. Tout était plus simple. Hair aurait permis de pouvoir éviter tout cela, tous ces jeux. Cela lui aurait permis de s’en foutre, de ne pas manquer d’air à chaque fois qu’elle parlait, de ne pas glacer son sang lorsqu’elle parlait de leur relation. C’était aussi à cause de cela qu’il souhaitait la haïr, pour pouvoir s’en foutre de leur relation, ou bien ce qu’elle était. Il avait tout tenté pour l’oublier, mais à vrai dire, ce genre de relation, on ne l’oublie pas. C’était gravé en lui.
Il la regarda un instant avant de parler à nouveau
« - Je partirai pas tant qu’on aura pas parlé. »
Non il ne pourrait pas partir ainsi, sachant le mal qu’il lui avait causé. Néanmoins, il ne lui dirait pas. Si la prochaine fois qu’ils avaient une réunion, ou qu’il se rencontrait à une soirée elle faisait pareil écart, elle finirait par se faire tuer. Il ne pourrait pas la sauver. Là encore, il voulait se mettre une tarte. Pourquoi, voulait-il encore la sauver ? Ou même la protéger ? Après ce qu’elle avait fait. Pourquoi il prenait encore le temps de la défendre et de toujours lui chercher des excuses. C’était aussi pour cela qu’il ne comprenait pas vraiment leur relation. Où ils en étaient.
« - C’est étrange, tu sais. Tu trouves toujours le moyen d’être le plus ouverte possible quand tu ne dois pas l’être. »
OurPassionsSpent, Posté le samedi 17 juin 2017 06:42
Connor a un teint blanchâtre, des traces d’eau sur sa chemise, et sa cape est détrempée. Il tente de rester calme et ne pas lui faire des reproches mais il ne comprend toujours pas comment ils ont pu accepter un pareil rendez-vous. L’Inde devenait détestable à ses yeux. Ce qu’il ne comprenait pas et le rendait furieux était professionnel. Cependant, il n’avait pas pris le temps de lui expliquer parce que le sorcier pensait encore qu’elle allait le comprendre. Il était venu à des fins professionnels, pas pour elle. Comment pouvait-il venir pour elle, alors qu’elle avait fuis ? Il ne voulait pas imposer un contact qu’elle avait repoussé. Après avoir signé les papiers sur la discrétion de leur relation, elle avait simplement mis les voiles. Le mangemort ne voulait pas de cette conversation, ce n’est pas ce qu’il était venu chercher. Il tentait de s’habituer à son absence.
Il prit les vêtements, avant de commencer à se déshabiller. Le blond vérifia qu’elle avait bien le dos tourné. Ce n’est pas que cela le dérangeait ou était prude, mais il s’agissait plutôt de ce qu’il se trouvait sur son corps. Après son départ, il n’avait plus vraiment de raison de rentrer à ce qu’il appelait autrefois la maison. Alors, le sorcier avait donné plus de son temps à la marque. En donnant plus de son temps à la marque, il avait aussi donné sa chair. Les tortures avaient été plus nombreuses qu’autrefois, comme les agressions des partisans du Lord. C’était une victoire pour ceux qui y arrivaient. C’était aussi pour cela que Connor se donnait beaucoup plus à la marque, parce qu’il voulait en finir avec cette stupide guerre, où l’on ne savait plus vraiment pourquoi elle ne s’arrêtait pas. Sous ses yeux, commençaient à se distinguer des cernes profondes. L’ancien serpentard ne s’était pas rendu compte du temps qu’il avait mis à s’habiller, trop perdu dans ses pensées. Lorsqu’il croisa son regard, il tenta de reprendre ses idées aux clairs. Il reprit ses esprits en fermant au plus vite sa nouvelle chemise.
- Alors… Mmh… On peut se rendre à l’Ambassade ? Ou tu écris à ton ami et je vais à l’Ambassade ?
Le sorcier avait du mal à parler, il avait du mal à faire comprendre son idée parce qu’à vrai dire, il avait plus envie de bouger. Il voulait retourner à l’hôtel et s’écrouler. Les paroles qu’elle lui avait dit étaient trop en une seule journée, c’était trop. C’était des paroles qui auraient dû être dites six mois plutôt mais pas lors de ce déplacement. Il le savait. Et les paroles n’arrêtaient pas de le travailler. Il lui laissait le choix, parce qu’il savait aussi bien que la discussion qu’il allait avoir avec l’Ambassade anglaise n’allait pas être tendre. Les sorciers se devaient de rester en bonne relation avec les pays étrangers. Néanmoins, ils ne devaient pas oublier que l’Angleterre était le pays du Lord et que c’est aussi pour sa volonté que les Anglais se déplaçaient dans les autres pays.
Connor était déjà fatigué de la mission, parce qu’il savait que la discussion avec l’Ambassade des sorciers allait l’épuiser physiquement. Il savait que cela allait être une bataille. Beaucoup de monde le prenait pour le fils de, et cela n’aidait en rien à asseoir son autorité ou à le faire entendre raison. Il attendait qu’elle prenne une décision, qu’elle lui dise comment elle voulait agir parce que de toute façon il ne connaissait personne dans tous les cas, sur ce foutu pays. Son corps s’appuya contre un des fauteuils, attendant qu’elle bouge, qu’elle dise quelque chose ou bien que simplement elle s’exprime de quelque chose mais surtout qu’elle lui dise si elle allait venir ou attendre.
OurPassionsSpent, Posté le vendredi 16 juin 2017 14:46
Il s’était bien rendu compte qu’il avait été trop loin. Il n’avait pas voulu aller aussi loin, il voulait la blesser comme elle l’avait fait. Il voulait lui faire du mal comme elle l’avait fait. La brune jugeait facilement ses actes et interprétait facilement ce qu’il ou non voulait faire et penser. C’était quelque chose qui le rendait dingue. Quelque chose qui le rendait fou. Ils avaient passé du temps ensemble, assez pour qu’elle sache qu’elle ne l’avait jamais dégoûté. Même avec son oreille en moins, ses brulures sur le corps, ou toutes ces marques de tortures. Il était resté à côté d’elle. Et cela elle ne le voyait pas. Connor ne savait plus comment faire, ni si prendre. Il n’avait jamais vraiment réussi. Il fallait être honnête. Il ne savait pas comment s’y prendre, il ne savait pas comment exprimer les choses qu’il voulait ou souhaitait faire comprendre. Oui, il la dévisageait pour lui avoir parlé ainsi, pour lui dire tout cela maintenant. Toute leur histoire était une question de timming.
Ils ne s’exprimaient jamais au bon moment. Et cette pluie menaçante qui tombait commençait à l’agacer. Il détestait quand ses vêtements lui collaient à la peau, il détestait ressentir le froid de cette façon. Le sorcier savait très bien qu’il n’avait pas le choix. Ils devaient transplaner ensemble, se changer, et puis revenir à l’ambassade. Il ne pourrait pas partir de cette façon, mais il devait la convaincre et cela, et bien, c’était le plus compliqué.
Sa voix se voulait dur pour qu’elle comprenne qu’elle n’avait aucune autre option à l’heure actuelle. Il la laisserait libre de sa fureur et de son amertume une fois en privée, mais pas avant de quitter de cet endroit.
- On va partir. Ensemble. On va se changer. Et on va exécuter le plan pour lequel je suis venu. Il n’y a pas d’option. Et quand tout cela sera fini, tu pourras dire ce qui te tiens vraiment à c½ur, et qui te ronge. Mais la marque passera avant toute chose.
Il prit son bras, attendit quelques secondes pour être sûr que les paroles étaient vraiment intégrées à son esprit avant de transplaner sans un mot de plus. Ils étaient revenus au point de départ. A sa maison. Dans son salon. L’arrivée avait été brutal, parce qu’il n’arrivait plus à se souvenir tout à fait de tous les détails de la pièce, il avait du mal. Il était trop en colère, il le savait. Il se détacha d’elle rapidement en sachant que l’elfe de maison n’allait pas tarder à apparaître et se mettre dans ses jambes. Quand il vit l’elfe apparaître, c’était comme il s’en doutait. Avec ce même regard de haine qui lui donnait qu’une envie, c’était de le balayer, de lui donner un grand coup de pieds pour l’envoyer le plus loin possible.
- Au lieu de venir les bras vides, tu aurais pu apporter des serviettes non ?! Allez, dépêche-toi ! Va chercher de quoi se sécher à ta maîtresse.
Quand il vit l’elfe obéir avec beaucoup de résistance il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, avant de se tourner vers Ella. Le fait que l’Elfe parte, cela lui permettait de lui parler en privé une dernière fois, lui faire comprendre qu’elle avait pris sa visite comme un cadeau empoisonné mais qu’il n’avait rien pu y faire. Il pouvait tenter de sauver son dernier lieu de bonheur, à son travail, mais il fallait qu’elle discerne le professionnel de leur relation, parce qu’il ne pourrait pas faire plus pour elle. Il le savait.
- Tu vas réfléchir pendant deux minutes. Qui adore l’Angleterre ici, qui ne doute pas de toi, et qui te traite avec un respect diplomatique suite à ton rang, plus haut que cette pacotille qu’on a rencontré ? Ensuite, tu enverras un parchemin, lui racontant tout. Lui faisait comprendre que l’Angleterre est blessé, cela te protègera, toi et ton travail. Et enfin on se rendra à l’ambassade, déclarant qu’ils ont juste un mauvais élément mais que le ministère ne va pas se fâcher. C’est la seule façon de sauver ton si précieux travail, mais Ella, la prochaine fois, c’est bien de courber le dos, d’être culturel mais n’oublie pas ta marque. Ou ton camp. Et si tu veux vraiment courber le dos, alors démissionne. Parce que ce n’est pas la vision du ministère et tu aurais du le savoir.
Lorsque l’elfe revint, il lui arracha sa serviette des mains afin de sécher ses cheveux, comme s’il ne lui avait jamais parlé.
OurPassionsSpent, Posté le vendredi 16 juin 2017 12:02
Il se retourna brusquement, en grimaçant du nez. Aucune raison de son argument ne tenait la route. Pour des raisons de coutumes, cela se devait de se passer ainsi. Cependant, où était le respect dans leur comportement ? Leur devoir de respecter l’Angleterre et qui elle représentait ? C’était incompréhensible pour lui, que toute cette partie soit invisible pour elle. Qu’elle ne comprenne pas. C’était comme se moquer de lui, ouvertement, devant lui. Il tentait de ne pas être plus furieux qu’il ne l’était avant, pourtant, c’était presque impossible. Il ne comprenait pas comment elle pouvait maintenir et protéger ce genre d’argument, quant à une soirée elle avait fait toute question de respect pour aller dans son sens, pour assumer entièrement ce qu’elle pensait.
- Ce n’est pas parce que c’est culturel que cela donne tous les droits ! Quand les personnes viennent à moi, ou mon père, on ne s’amuse pas à parler en gaélique. Pourtant on pourrait ! Ça s’appelle du bon sens et du respect ! Est-ce que tu entends même tes arguments ?! On ne t’a jamais demandé de faire plaisir à ce genre de personne, mais d’amener l’Angleterre dans une relation engageante. Maintenant si la question est le plaisir tu t’es trompée de travail.
Pour la première fois de sa vie, il avait été vulgaire avec elle. La brune ne l’aidait pas à se calmer, ni dans ses réponses, ni dans son attitude. Au fond, un rire sans joie se faisait entendre dans sa tête, elle était faite pour l’énerver, elle était faite pour lui rappeler un peu plus l’échec de leur relation. Et également, les choix fait. C’était absolument trop simple de lui dire qu’il ne connaissait rien à la vie ici. Il ne connaissait rien à la vie en Russie et même si les femmes n’ont pas un aussi bon statut que les hommes, elles étaient respectées par ce qu’elles représentaient pour leur pays. Les japonais courbaient le dos, comme le ministère le faisait, toujours dans une marque de respect, mais là, c’était allé trop loin. Comment elle ne pouvait pas le voir ni le comprendre ? Elle s’était fait avoir et par l’ambassade et par son rôle à jouer. Rien n’était bon dans cette visite.
Alors que sa déclaration se jouait sous ses yeux, son sang se figea. Il ne savait plus comment parler, ni comment comprendre la situation. Tout lui échappait. Vraiment tout. La pluie qui tombait sur son visage ne faisait que le rendre de marbre. C’était impossible de bouger dans ce genre de condition. Parce que tout semblait confus. Comment il pouvait lui faire comprendre la différence. Elle confondait tout. Elle confondait sa vie professionnelle avec sa vie privée. L’irlandais avait toujours fait passer sa vie professionnelle avant tout le reste. Comme si le reste n’avait jamais eu aucune importance. A croire que finalement elle ne savait pas avec qui elle s’engageait. Il tentait en vain de se calmer, parce que les mots qu’elle avait utilisé, les mots qu’elles avaient dit n’allaient pas le calmer.
Evidemment, qu’il y avait du monde autour. Regardant, observant. Ils donnaient un spectacle pitoyable, une représentation comme ils en avaient l’habitude de le faire. C’était comme un temps suspendu et figé. Sa main passa dans ses cheveux détrempés. Et c’est au contact de sa main sur l’eau qu’il prit une respiration bruyante avant de répondre.
- Heureux de savoir ce que tu penses, mais je crois que tu oublies un détail. Il ne s’agit pas de nous, ou ce que nous sommes ou pas mais de ton travail. Du ministère. Voilà ton problème, tu veux que je sois aussi méchant que tu tentes de l’être avec moi ? Je n’ai rien demandé. Je ne veux rien avoir à faire avec toi. On m’a demandé de me déplacer je l’ai fait. J’ai espéré que tu ne sois pas là. Mais tu étais là, comme une mauvaise herbe. Tu as voulu qu’on la joue à ta façon, j’ai laissé faire parce que de toute façon je ne connais rien de la vie ici, pas vrai. Cependant, je connais un petit peu l’éducation et le respect qu’on doit avoir avec certaines personnes. Si on ne te le donne pas, je ne vais pas courber le dos, surtout pour des accusations contre le Lord. Tu as oublié ton tatouage pas moi ! C’est bon. Ça te fait sentir mieux ou pire ? On peut aller bosser maintenant ou tu as une énième crise à faire en public ? Fais bien gaffe à ce que tu vas répondre, parce que la limite est déjà franchie.
OurPassionsSpent, Posté le mercredi 07 juin 2017 12:02
Il détestait entendre parler une autre langue dans un échange. Il aurait pu également manquer de politesse, en parlant gaélique, ou bien encore plus ancien avec des langues mortes. Pourtant il n’avait pas tenté de paraître insolent. Simplement, la ligne du gouvernement était claire quant à son soutien pour le mage noir.
Comme si, on pouvait, devant le fils du premier ministre, accusé le mage noir de déchéance sans sourciller et sans recevoir de conséquence. Qu’importe ce que Ella décidait, le rapport qu’allait faire l’Irlandais allait être très mauvais concernant cet homme qui avait tourné en ridicule le travail de l’Angleterre, des mangemorts ainsi que leur force. Ou bien ce qu’ils avaient accompli. Connor voulait faire comprendre au travers de ses mots tous les sacrifices commis par les mangemorts pour arriver à gagner tout ce qu’ils avaient pu gagner. Poudlard, le ministère, les pays alliés. Cela n’avait pas été chose facile.
Le fait qu’il se permette de l’insulter, il préférait ne pas le relever. Simplement, il se leva sans un mot, ramassant sa cape de sorcier avant d’indiquer à la jeune brune de le suivre. Ce n’était vraiment pas la rencontre qu’on lui avait prédit. On lui avait prédit un homme courtois, pas arrogant, et certainement pas aussi insultant envers ce qu’il représentait. Il aurait aimé dire que c’était simplement maladroit, mais cela se voulait aussi provoquant et tellement haineux qu’il ne pouvait pas protéger cette rencontre. Une fois dehors, le sorcier se retourna vers Ella afin d’hausser les sourcils, comme s’il lui demandait des explications sur ce qu’il s’était passé à l’intérieur. On ne l’avait pas fait déplacer simplement pour un pauvre type qui ne savait même pas comment servir les intérêts de son pays ? Il n’avait pas que cela à faire !
« - Je suis furieux. Comment cela se fait que je doive rencontrer un type aussi stupide ? Ou comment cela se fait qu’il ose poser ce genre de question ? Ou m’insulter ? Le rapport va être mauvais sur ce qu’il se passe en Inde, je ne peux pas faire autrement. Je ne peux pas rentrer et mentir, je ne peux pas accepter et oublier ce qu’il vient d’être dit. Prépare-toi à avoir de mauvaises nouvelles du ministère. Il est inacceptable que qui que ce soit qui représente le ministère ou bien le Lord, soit traité ainsi. C’est inacceptable ! »
Il était furieux, pour la première fois de sa vie, dans son travail, il était furieux. Il était furieux parce qu’il n’acceptait pas qu’on lui parle ainsi mais aussi parce que Ella n’était pas respectée en tant que représentante du ministère. Cela n’avait rien avoir avec lui, ou avec leur relation, c’était professionnel. Leur camp ne pouvait pas se permettre d’être tourné en dérision. C’était ce genre de propos qui affaiblissaient leur camp. Il le savait. Rien ne pouvait justifier ce qu’il venait de dire et clairement il ne voulait vraiment pas en entendre parler à nouveau. D’ailleurs les mangemorts allaient se charger de le suivre pour surveiller ses fréquentations mais aussi ce qu’il souhaitait réellement. Il ne voulait pas que son pays fasse un marché ou ait des fréquentations avec les anglais. Cela se sentait.
« - Et puis une visite diplomatique ne se déroule pas dans un endroit publique, ni dans ce genre d’endroit où on offre des verres. S’il t’avait respecté et ce que tu représentes pour le gouvernement, il y aurait eu un terrain neutre avec quelque chose de plus privé. C’est vraiment, inadmissible ! Depuis quand tu laisses le gouvernement être ainsi représenté ? Je sais que tu as une haine mais je ne pensais pas que cela influençais aussi mal ton travail. »
Connor n’avait plus les mots. Son visage était rougi par la colère et tout ce qui venait de se passer. Il n’avait qu’une envie, c’était de transplaner chez lui, afin de se laisser aller. Dans tous les cas, qu’importe la suite, son rapport allait devoir être écrit.
OurPassionsSpent, Posté le samedi 03 juin 2017 19:16
Connor aurait pu laisser Ella dire qu’il avait tort, il aurait pu lui laisser montrer qu’elle avait raison. Cependant, l’homme en face de lui défiait la Grande-Bretagne et le ministère qu’elle représentait. Il était impossible de laisser passer ce genre d’action. Le sorcier voyait rouge. Malgré la diplomatie, il y avait aussi quelque chose d’important, qu’on lui avait appris. S’ils avaient été au Royaume-Unis, le sorcier serait mort immédiatement, ou enfermé à Azkaban, tout dépendait de l’humeur de l’irlandais. Pourtant, aujourd’hui, il ne voulait pas faire de cadeau. C’est pourquoi, il prit son temps comme si l’homme n’avait jamais parlé, c’était un manque de respect. Il le savait. C’était un manque de respect ouvert. C’est qu’on ne défiait jamais le seigneur des ténèbres. A chaque fois que quelqu’un le croyait mort, il était toujours présent. Oser prononcer ces mots était une insulte, une insulte à son pays, à son tatouage, à ses croyances. La guerre n’était pas aussi facile qu’ils l’avaient tous imaginé, d’une part parce que certains avaient décidé se rebeller et puis d’autre part parce qu’ils avaient préparé la victoire mais pas l’après victoire.
- Attention. Vous vous permettez des réflexions qui ont coûté la vie à d’autres personnes. Vous profitez d’être sur votre sol pour permettre d’insulter le Lord, mais pourquoi prendrait-il la peine de se montrer pour une perte de temps ? C’est ce que vous êtes. Ce n’est pas nous qui avons besoin de vous, mais le contraire. Votre pays est minoritaire, en politique, en économie, en marché et surtout en puissance. Voulez-vous vraiment fâcher le premier ministre et qui il représente ? Parlez à nouveau ainsi de lui, et je vous fais enfermer à Azkaban. Je nommerai une autre personne à votre place, un peu plus compétente.
Il savait très bien qu’il venait de jeter un froid sur la table. Cependant, il insultait aussi son père, le premier ministre en ayant ses propos. La famille Warrington avait supporté le mage noir dès sa première heure. Tout membre masculin avait la marque, c’était une obligation. Comme un cadeau. Et aujourd’hui, son père qui était le premier pouvoir dirigeant, faisait de son mieux pour respecter les désirs du Lord. C’est vrai qu’il ne se montrait plus, du moins, le blond n’avait pas eu la chance de le voir à nouveau depuis un temps. Pourtant, il savait que son père avait des contacts, sinon comment il ferait pour prendre des décisions et savoir quoi faire ?
C’était évidemment qu’il avait d’autres chats à fouetter, qu’un pays poussiéreux, où les robes de sorciers étaient encore plus étranges que chez les asiatiques. Le respect ne semblait pas une grande valeur de leur pays. Connor était prêt à lever sa baguette et montrer qu’aucun dépassement de ce genre n’avait le droit d’être puni. Pourquoi il donnerait la chance à un homme comme celui-ci de travailler avec son pays si c’est pour avoir une brebis galeuse.
- Je ne doute pas que vous avez des choses à offrir, mais je crois que pour le bien de nos échanges, et de notre futur, mon pays se passera de vous. Ou bien, je me ferai une joie de dévoiler à vos supérieurs ainsi qu’à mon père ce que vous avez pu oser penser. Ainsi, ils comprendront un peu mieux pourquoi vous avez fait l’Inde ennemis du Lord, et comment finalement vous serez perdant. Je tiens à rappeler une chose, n’insulter plus jamais le seigneur des ténèbres devant moi. Il n’y aura pas de seconde chance. Vraiment pas.
Connor finit son verre rapidement, comme pour donner de la valeur à ses propos. Il montrait qu’il allait partir. Pourtant il savait bien que Ella allait l’insulter une fois dehors. Ce n’était pas le comportement adéquat mais les pays devaient se souvenir à qui ils osaient parler. Ils devaient tous respecter le ministère et les personnes qui le représentaient. C’était des ordres très clairs dont il ne pouvait pas ignorer comme le faisait si bien la brune. Elle était capable de se mettre en colère à un gala pour parler de sa mère sang-de-bourbe mais elle se laissait faire par « culture ». Ce n’était qu’un prétexte, la culture c’était surtout de connaître le respect. Et puis cela le laissa songeur.
OurPassionsSpent, Posté le jeudi 01 juin 2017 11:41
Il avait préféré ne pas relever les derniers mots qu’elle avait prononcés et qui le concernait. De toute façon, il ne savait pas comment agir par rapport à cela. Entre ses excuses tantôt, puis maintenant ce compliment caché, il ne savait plus du tout à quoi s’attendre avec elle. Pourquoi, alors qu’il surgissait pour le travail, elle se mettait à dire à tout cela ? Elle aurait pu envoyer un hibou, venir le voir. Il comprenait qu’elle voulait en profiter pour dire les choses qu’il la pesait. Cependant, il n’avait pas prévu cette conversation, il n’était pas armé face à ce qu’elle demandait et voulait comme réponse. Le mangemort préféra se taire, gardant dans un coin de sa tête tout ce qu’elle disait, parce qu’il ne voulait pas faire comme si elle n’avait rien dit ou ne s’était pas exprimé. Elle méritait une réponse, quand il sera prêt. Et quand il saura quoi lui dire.
Aller dans un bar plutôt que chez la personne aurait été vu comme un manque de respect pour une personne venue de l’occident. On lui avait appris à choisir un terrain neutre que lorsqu’il y avait une tension. Et puis même, le regard par rapport à la femme dans ce pays, il n’était pas non plus totalement ignorant de cela. Il savait que son père, que son éducation était de croire à une femme inférieur à l’homme. L’homme avait toujours été pour le sexe fort. Lui, y croyait, mais pas sur tous les points. En ce qui concernait la vie privée et les règles de bienséance oui mais pas pour la force d’une femme avec sa baguette, ou lors d’une guerre. Connor observait la pièce comme s’il n’avait jamais été dans la pièce avant de s’incliner comme Ella l’avait fait précédemment. Il ne l’aurait pas su si elle ne l’avait pas fait. Le jeune homme se fit une note mentale pour penser à la remercier une fois que cela serait fini.
L’homme ne lui donnait pas bonne impression. La première chose à faire était de se tourner vers la jeune brune, l’installer, lui demander si elle avait fait bon voyage avant de lui demander ce qu’elle voulait boire. L’homme ne passait qu’en second. Il sentait bien qu’il voulait la rendre invisible. Pas importante. Pourtant c’était elle qui permettait la rencontre. Il se devait de la respecter, en plus de son sexe, elle représentait le ministère. Si elle avait eu ce rôle c’est aussi que le ministère l’en jugeait capable.
- Merci beaucoup pour votre accueil et pour accepter cette rencontre. Malgré mes origines, je voulais profiter de cette rencontre pour goûter votre fameux Amras. J’en ai beaucoup entendu parler. Dit-il après avoir adressé un regard sur la sorcière.
Après l’avoir remercié, il voulait bien faire comprendre qu’il connaissait cela grâce à Ella. Il avait beau être l’invité, il se devait d’être respecté, mais aussi ce qu’il représentait. Avant de s’asseoir après avoir reçu un signe pour pouvoir le faire. Connor regarda Ella du coin des yeux pour observer son comportement. Si elle n’avait pas donné tous ces conseils au blond, il ne savait pas s’il aurait pu s’en sortir. Il n’était jamais venu dans ce pays, ayant préféré les pays scandinaves ou anglophones. C’est vrai qu’il avait fait son précieux pour choisir où il souhaitait se rendre.
Une fois les verres servis, il regarda Ella une dernière fois avant de se laisser aller, comme elle l’avait conseillé. Il ne connaissait rien du dossier, et d’ailleurs, un endroit public ne lui rappelait qu’une chose, que c’était pour une mise en scène, pour que cela soit rendu public et ce n’est pas quelque chose qu’il appréciait. Les meilleurs rencontrent, celles qu’il avait négocié pour des choses réelles, s’étaient toujours effectués en privée. Alors, il décida de jouer franc jeu, il venait les mains dans les poches, obligeant un représentant du ministère à se déplacer en plus d’Ella, c’était pas très apprécié par les anglais et l’affaire devait aller vite.
- Je ne vais pas vous mentir, ma présence est là pour porter le soutien du ministère, à Ella Baddock pour ce qu’elle entreprend en Inde au travers de nos échanges. Je pense donc, que cette rencontre, doit être menée par Ella, qui connait nos deux intérêts, j’en suis persuadé.
OurPassionsSpent, Posté le mercredi 31 mai 2017 17:16
Il ne savait pas du tout comment réagir. Il ne savait pas comment se comporter dans un pays qu’il ne connaissait, pas dans cette nouvelle situation dont il ne savait rien et cette Ella qu’il reconnaissait sans la reconnaître. C’était parfaitement étrange pour lui. L’irlandais n’avait jamais connu une situation comme celle-ci. Jamais. Il était simplement en tenue de travail, certes en costume, mais il ne se sentait pas aussi bien âpreté qu’elle. Il n’avait rien à faire à son bras, selon lui. Il fit glisser sa main dans sa poche, tout en laisser la main féminine sur son bras, avant de lever son regard après une longue minute à reprendre sa respiration.
Ce n’était pas les couleurs dont il avait l’habitude de voir, ni le monde qu’il avait l’habitude de fréquenter. Il ne savait pas comment se comporter, alors son regard se porta à nouveau sur la brune.
- C’est qui ce… je-sais-plus-qui que je dois rencontrer ? Et comment tu veux qu’on procède ?
Il préférait se concentrer sur le travail parce qu’il ne savait pas vraiment s’il pouvait faire mieux ou s’occuper un peu mieux. Connor ne pouvait pas rester à la regarder ou à l’observer. C’était un peu trop dur d’un seul coup. Il pensait qu’il aurait dû dans un premier temps lui parler pour l’informer puis il aurait pu faire un retour à l’hôtel pour pouvoir respirer. Le sorcier avait besoin de s’éloigner d’elle pour pouvoir réussir à supporter sa présence. Ce n’est pas qu’il ne pouvait pas rester en sa présence, seulement, cela lui rappelait trop de souvenirs, trop de choses non finis, et trop de tristesse qu’il n’arrivait pas encore à effacer. C’est pour cela qu’il aurait voulu avoir du temps pour s’habituer à sa présence. Bien-sûr qu’il ne pouvait pas lui dire, ni l’expliquer. Cela ferait trop de choses à encaisser et puis il n’avait pas les mots pour échanger avec elle dans un calme. Ils n’avaient jamais réussi à communiquer sur des choses dures et sérieuses sans échanger des maladresses qui blessaient toujours l’autre. Voilà pourquoi il avait préféré se taire.
Connor se demandait s’ils avaient des elfes de maison, s’il devait faire quelque chose de culturelle avant de rentrer dans la maison. Il aurait du étudier le pays, leur culture avant de venir. Il était censé être un diplomate compétent. Pas un débutant qui se rend dans un pays sans connaître quoi que ce soit de la cible et de quels sont les sujets qu’il apprécie pour pouvoir faire un bon échange. Il se sentait stupide.
- On y va ?
Il l’entraina avec elle, avec un sourire sur son visage. Un sourire faux, parce qu’il ne savait pas du tout comment apparaître chez les autres. Surtout dans un pays qu’il ne connaissait pas. Leur robe était des plus étranges, c’était comme une couverture enroulée autour d’eux. Les hommes n’étaient pas si différents des robes de sorciers ou non des femmes. Il n’avait jamais vu de pareils habits. C’était définitif, il n’était pas vraiment emballé par ce pays. Ni par leur vache, ni par leur habits, ni par leur culture. Il était bien dans son petit monde, malgré sa tendance à visiter le monde, il y avait des endroits où il n’aimait définitivement pas le pays. Cependant c’était peut-être aussi la faute de la brune, parce qu’il savait combien elle appréciait ce pays. Que c’était le pays qu’elle avait choisi pour le fuir, fuir la relation. C’était aussi un pays qu’elle avait apprécié pendant leur relation, seule, sans lui, où elle s’était redécouverte. Il le savait.
Tout le rendait malade, il voulait rentrer au plus vite en Grande-Bretagne, dans son pays. Un pays qu’il connaissait, un pays où il n’aurait besoin de rien affronter. Peut-être que cela faisait de lui un lâche, il ne savait pas vraiment ce qu’il devait penser de lui. C’était un acte infâme de le faire affronter des choses dont il ne se savait pas prêt. Il avait besoin de fumer, de s’effondrer sur son canapé et surtout fermer les yeux au moins un instant. Il voulait juste retrouver un environnement où il pouvait avoir ses marques, où il savait quoi faire sans jamais ressentir ce qu’il ressentait maintenant depuis deux heures.
OurPassionsSpent, Posté le mardi 30 mai 2017 18:04
Il ne savait pas s’il avait raison. Il savait simplement qu’il ne voulait pas parler de ce sentiment. Pas encore. L’irlandais aurait voulu lui en parler quand ils l’auraient décidé, ensemble. Plutôt que de l’affronter parce qu’une missive du ministère l’y obligeait. Il s’en sortait bien finalement pendant six mois, il pouvait continuer à tenir. Tout comme elle apparemment. A son contact sur sa peau, toutes ses pensées partirent. C’était comme si il n’avait plus aucun contrôle, plus aucun contrôle sur ce que le monde représentait pour lui, ni pour ses pensées. Il s’était laissé faire pendant le transplannage sans un mot, pourtant il avait tellement de choses à dire d’un coup.
Pourquoi elle voulait parler ? Pourquoi s’excuser maintenant ? C’était trop tard. Il ne voulait pas lui faire du mal ni la confronter à tout cela, mais c’était passé. C’était trop tard et l’un comme l’autre ne pouvait pas revenir en arrière sur la situation ou ce qu’il s’était passé. Ce fameux soir où elle avait décidé de le rejoindre, ce n’est pas qu’il ne voulait pas de sa présence mais il savait très bien que ce milieu lui ferait mal. Elle était beaucoup trop fragile, à ce moment-là, pour affronter les vieilles lois du monde sorcier. Ce fameux soir, il ne voulait pas la rejeter en détournant le regard de son corps. Simplement la respecter pour lui laisser son intimité. Et cela, ce n’était qu’une soirée, tout expliquer était impossible. Toute leur relation était une incompréhension.
A la vue de son elfe de maison, l’irlandais qui ne l’appréciait pas trop pour ses remarques, passa devant elle. Il commença à parler, avant de se rendre compte qu’elle avait fui à nouveau. Alors il alla s’asseoir sur un fauteuil, attendant simplement qu’elle puisse descendre. A vrai dire, Connor analysait son environnement. Les traces de sa vie. On avait appris au jeune homme comment comprendre une personne au travers de son environnement. Une femme avec des fleurs sur la table, d’une certaines couleurs peuvent impliquer un admirateur. Pas beaucoup de nourriture dans les placards et on saura qu’elle ne mange pas beaucoup chez elle, ou bien qu’elle est débordée. On lui avait appris cela au cours de sa formation de mangemort. Peut-être inconsciemment, il le reproduisait chez elle. Il regardait son environnement, si une décoration sortait du cadre ordinaire et voulait dire qu’il y avait une visite récente. Il savait bien que cela ne le concernait pas. Il le savait bien qu’il ne devait rien dire et lâcher l’affaire. C’est ce qu’il essayait de faire. Pourtant, tout semblait étrange, même l’odeur n’était plus la même.
Le blond voyait Jackie surveiller du coin de l’½il ses mouvements et ses regards, alors qu’il l’attendait. Au fond de lui, il espérait que cela ne prenne pas trop de temps, ou du moins pas assez pour qu’il se rende compte effectivement d’un changement. Ce n’était pas un endroit où il se sentait à l’aise. Il ne savait même pas ce qu’il devait faire.
Il l’entendit arriver. C’est pour cela qu’il releva la tête. Il avait l’impression de pouvoir à nouveau respirer alors qu’il la voyait habillé dans cette longue robe que son corps mettait si bien en valeur. Ce n’était pas la robe qui la rendait belle, c’était elle qui rendait les choses agréables à regarder. Il en était convaincu. Il se redressa, ne sachant toujours pas comment agir. D’ailleurs ses mains en étaient devenues moites. C’était comme si il était un adolescent, attendant sa cavalière de bal. Peut-être parce qu’il n’était jamais allé au bal qu’il ne savait pas comment gérer les choses ou bien les comprendre. Un petit coup de pieds de Jackie lui fit remarquer qu’elle attendait avec ce froncement de sourcil qu’il connaissait. Elle ne comprenait pas pourquoi il restait planté comme un balai.
- Tu es….Belle… Enfin je veux dire… pas que d’habitude tu ne l’es pas mais…. Enfin….
Connor se mélangeait les pinceaux en essayant de s’exprimer. Il n’était pas doué pour y arriver. Il n’avait pas réussi à parler concrètement, pas en la présence d’Ella. Il devait se ressaisir pour la rencontre ainsi que l’entretien. Il se reprit avant de demander si elle était prête à y aller.
dont, Posté le mardi 30 mai 2017 15:41
Voilà quelques jours maintenant que Alekseï n'avait pas tué ni même fait couler du sang. Le connaissant et connaissant la réputation qui n'était plus à refaire, cela relever tout simplement d'un exploit. Le mangemort sortit sa baguette magique pour que son masque apparaisse. C'était toujours un véritable honneur de la porter pour lui et même si, actuellement, ce n'était pas bien vu de le faire, c'était une raison de plus pour Alekseï de le porter. La seule chose qu'il cachait avec des manches longues, c'était sa marque des ténèbres. Bien qu'il était dévoué corps et âme pour la cause, il ne comptait pas franchement se faire tuer juste pour avoir montré sa marque.
"-Bonjour."
Alekseï avait sorti sa voix la plus joyeuse lorsque la mère avait ouvert la porte. Il entra immédiatement dans la maison, bousculant Ella au même moment.
"-On vient faire causette. Parler de la pluie et du beau temps quoi."
dont, Posté le mardi 30 mai 2017 15:13
Ella avait des arguments plus que discutable pour Alekseï. Toutefois, sa fierté masculine avait été mise en cause et il se devait de la défendre. Il venait de montrer une nouvelle fois, à Ella, qu'il tenait énormément à elle. A l'heure actuelle, c'était surement la seule personne pour qui Alekseï serait prêt à se sacrifier et ce n'était pas rien. Le mangemort n'était pas du genre à s'attacher aux personnes qui l'entouraient. Bien au contraire, il prenait un malin plaisir à les repousser, surtout récemment.
"-Non Ella, je t'ai demandé de partir. Ce bisou ne changera rien. "
Le port de tête haute et son allure fière, Alekseï n'allait pas se laisser aller par ses sentiments et tout laisser passer à la jeune femme. Certes, il était très clément avec elle. Personne n'aurait jamais pu lui dire le quart des choses qu'Ella lui disait, sans se retrouver avec une petite séance de torture à la clé. Evidemment, ils étaient déjà passés par cette étape tous les deux, à se chatouiller littéralement les organes. Personne n'aurait pu imaginer quelle serait l'état de leur relation aujourd'hui, pas même eux.
OurPassionsSpent, Posté le lundi 15 janvier 2018 11:38
Alors qu’elle s’installait sur ses hanches, il avait eu envie de rire. Ce n’était pas un rire pour se moquer, loin de là. Il avait appris l’habitude de la voir se dresser sur lui, telle une déesse. Bien souvent, il cédait à ses caprices, à ses désirs, et à tout ce qu’elle voulait. A son ton, il savait au fond de lui, qu’elle s’amusait de cette fatigue qu’il ressentirait demain. Bien-sûr qu’elle ne voulait pas le laisser dormir. Et au fond de lui, cela lui plaisait. Connor était heureux de pouvoir parler avec elle, d’avoir une discussion et que même à travers leur désaccord sur la vision de la vie, pour une fois, cela ne finissait pas par une dispute. Pourtant, si le sorcier était honnête, c’était que leur rupture lui avait appris quelque chose. Il avait beau ignorer un problème ou quelque chose qui pouvait sembler dérangeant, le problème ne changeait pas. Comme son statut, son sang, son histoire. Et parfois, il finissait par envier ses moldus qui se fichaient de la bienséance, qui avait laissé tomber plus d’une fois les classes sociales. Cependant l’irlandais, à travers ses pensées, avait eu le débat très souvent. Son éducation comme son tatouage étaient plus importants. On l’avait éduqué de la sorte, il avait grandi ainsi. Et puis au fond de lui, une voix lui rappelait que cela avait fini une première fois, cela pouvait échouer à nouveau.
Il hocha la tête doucement, comme pour lui donner son accord. Oh oui, il ne pouvait pas dormir. La chaleur indienne n’était pas son plus gros souci. Seulement la chaleur indienne était inexistante ce soir. C’était, plutôt, de la voir ainsi, sur lui, à le taquiner. Il voyait bien sa manière de jouer avec lui. Connor ferma les yeux, toujours en l’écoutant respirer. Il attendait le moment où elle viendrait à frapper. Le moment où elle aurait quelque chose à lui faire comprendre, pour qu’il accepte encore une fois ses désirs, ses caprices et ce qu’elle voulait. Elle était habile, c’était peu de le dire. Elle savait comment le manipuler, comment le faire danser pour avoir ce qu’elle voulait. L’ancien serpentard attendait cette action comme une sentence. Il savait très bien qu’elle gagnait plus souvent que lui, qu’il la laissait faire. C’était cette dualité qu’il appréciait, également, dans la relation.
Ce n’est que lorsqu’elle mordit le lobe de son oreille, qu’il émit une grimace avec un bruit venant de sa gorge. Il ouvrir à nouveau les yeux pour voir son regard se poser sur lui. A vrai dire, pour une fois, le mangemort ne savait pas très bien ce qu’elle cherchait dans son regard. Il voyait qu’elle cherchait sans savoir ce que c’était. Connor glissa sa main contre une mèche qui tombait sur son visage, pour la remettre derrière son oreille, comme pour lui donner le temps qu’elle souhaitait. Il n’avait jamais été avare sur le temps qu’elle voulait. Parfois, il cherchait encore à comprendre comment ils avaient pu avoir un lien si fort ? A vrai dire, il n’avait jamais connu cela, pas même avec Romilda. Et pourtant, leur relation était plus périlleuse. Elle venait de l’ordre et au fond de lui, il avait espéré qu’elle le rejoigne sans se poser de question. Avec Ella, c’était différent. Il savait déjà qu’elle ne pourrait pas le rejoindre, qu’il n’y aurait pas de fin heureuse. Et puis la guerre s’éternisait, ce qui empêchait de se laisser aller à une autre imagination. Lorsqu’elle mentionna la note écrite, il sortit de ses pensées. Le mangemort lui adressa un léger sourire en guise de remerciement.
Et puis tout à coup, alors que la conversation semblait se finir, la sorcière se mit à parler. Il s’empêchait de vouloir sourire au fond de lui. Pour pas la déconcentrer, pour pas qu’elle prenne cela comme des moqueries mais à vrai dire, c’était toujours ainsi. Il suffisait qu’il ferme les yeux, qu’il laisse errer son esprit pour se faire submerger par ce flux d’émotion. Elle n’avait pas changé, du moins pas sur cela. Connor se redressa contre les oreillers, afin de l’entendre, de l’écouter, pour ne lui donner aucune occasion de croire qu’il prenait cela à la légère.
A vrai dire, il ne pouvait pas nier ce qu’elle disait. Cela semblait compliquer. Peut-être aussi, parce qu’il n’y connaissait rien. Le sorcier s’empêchait de parler, de lui répondre parce que s’il lui répondait, il lui dirait qu’elle pouvait lui demander de devenir un grand orateur. Seulement, jamais il n’y arriverait. Ce n’était pas lui. Elle ne pouvait pas lui demander de changer. Il était trop tard, en ce qui le concernait. Il fronça légèrement les sourcils, il n’était pas d’accord avec elle, pas de son point de vue. Il lui avait toujours tout dit. Sans jamais rien cacher. Peut-être qu’il parlait moins, et qu’elle considérait qu’il avait d’autres choses à dire, des choses cachées ? Et alors qu’elle mentionna l’animal il secoua la tête dans un sourire d’amusement. Il savait que ces mots étaient là pour lui donner du courage, une pirouette. Il s’éclaircit la gorge avant de parler, comme s’il avait eu besoin d’eau pour parler.
« - Comment, soudainement, nous nous retrouvons à nouveau avec des doutes ? J’ai dit quelque chose qui t’a fait penser que…. ? » Il n’avait jamais penser que soudainement, elle aurait eu besoin de ce genre de promesses. Comme si, elle n’avait plus assez confiance. Il ne pouvait pas lui reprocher. Ils avaient deux modes de fonctionnement différent.
« - Ce que je veux dire, c’est que, à mes yeux, je t’ai toujours tout dit. Quand tu nous as offert un lieu, j’ai parlé par exemple. Maintenant, à la différence de toi, je ne me bats pas. C’est vrai, on se différencie là-dessus. Je parle, je te dis les choses, et si tu les entends ou comprends ce que je veux te dire plus tard et bien c’est ainsi que cela se passe. Je ne suis pas sûr d’avoir cette promesse à faire, quand j’ai toujours été honnête. Si tu ne rendais pas l’enfant, c’était fini, par exemple. J’ai toujours été transparent avec toi, j’ai toujours tout donné pour que tu ais les cartes en main. Que tu saches. Alors je ne pense que le jour où je ne voudrais plus de toi, où j’en aurais marre ou toute autre possibilité qui peut se produire, tu le sauras. Seulement, Ella, me demande pas de formuler des choses, de te dire des choses, que je ne comprends pas encore, ou je ne sais pas simplement. »
Connor avait cette différence de penser à un problème qu’une fois que cela devenait insupportable. Sinon, il ignorait le problème. Alors, il supposait parfois qu’Ella tournait comme un lion en cage en attendant qu’il parle, qu’il dise ce qu’il avait sur le c½ur, mais parfois le sorcier ne savait pas lui-même ce qu’il avait sur le c½ur.
« - Je ne comprends pas toujours mes sentiments, Ella, voire jamais. »